L'architecture de ce pavillon évoque la grâce, la légèreté d'un navire de plaisance, et vous donne une impression de pleine air aussi agréable que le souffle de la brise marine. La tradition et le progrès se rencontrent harmonieusement dans cet ensemble.
Le bâtiment se trouve dans l'île Notre-Dame, à côté du pavillon du Canada, et il est désservi par le Minirail. On le doit à l'initiative de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de l'île-du-Prince-Edouard et de Terre-Neuve, qui ont rassemblé sous son toit et autour de lui des éléments historiques ou ethnographiques, commerciaux ou industriels, bref un monde entièrement familier à la Terre Des Hommes. Le contre-thème du pavillon est l'unité des quatre provinces dans leur milieu naturel, l'océan Atlantique. L'activité humaine prend ici plusieurs formes. Un des éléments les plus attrayants est ce petit chantier sur lequel une équipe travaille à la construction d'une goélette. L'art de construire les navires fait de cette régions depuis deux siècles une des plus remarquables du monde par ses chantiers navals. À cette tradition s'ajoutent aujourd'hui les découvertes de la technique moderne. Le public pourra se faire, par exemple, une excellente idée de l'exploitation de l'énergie marémotrice.Dans le domaine industriel, ces provinces connaissent un développement qui tient compte des aspects les plus significatifs du monde actuel, depuis l'industrie de l'automobile et la production d'eau lourde jusqu'à la recherche scientifique dans une discipline aussi complexe que la chimie. Le visiteur ne pourra pas cacher son étonnement devant les réalisations auxquelles le progrès technique a donné lieu dans ces provinces.
On a fait à la culture et à l'histoire une part importante. On y rappelle que sur le littoral de ces provinces ont débarqué les Vikings, les Portugais, les Français et les Anglais. (Texte : Guide officiel de l'Expo 67, Copyright 1967 par Les éditions Maclean-Hunter Ltd)
